105 ans et beaucoup d'amour pour Francisco Godinho

Ce résident de la rue Waverly a célébré son anniversaire bien entouré de sa famille et de ses voisins.

105 ans et beaucoup d'amour pour Francisco Godinho
Des voisin-es et ami-es chantent "Joyeux anniversaire" à M. Godinho, assis sur son balcon. Photo: Gaëlle Engelberts, 2024

C’est un anniversaire qui a pris des allures de fête de quartier ce mercredi dans le Mile End. Francisco Godinho, résident de la rue Waverly depuis près de 70 ans, soulignait son 105e anniversaire.

Tout au long de la journée, ses enfants, des voisins et d’anciennes connaissances lui ont rendu visite. Il a accueilli ce déferlement d’amour avec un grand sourire, du gâteau, des blagues et des souvenirs.

Francisco Godinho distribue des parts de gâteau et de nombreuses anecdotes aux visiteurs amassés dans sa cuisine (7 août 2024).

Le secret de la longévité?

Aujourd’hui arrière-grand-père de huit arrière-petits-enfants, il attribue sa longévité à sa pratique régulière du soccer ainsi qu’à son abstinence d’alcool et de tabac.

Il faut dire qu’il est d’une forme physique et mentale remarquable pour son âge. « Il y a quelques années, il déneigeait encore mon entrée ! » nous confie une voisine.

Francisco Godinho est aujourd’hui un peu sourd d’oreille et a besoin d’une marchette pour se stabiliser, mais il vit encore chez lui de façon indépendante.

Une jolie banderole a été confectionnée pour l’occasion par l’artiste Patsy Van Roost, surnommée la fée du Mile End (7 août 2024).

Une figure bien connue du quartier

Né au Portugal en 1919, Francisco Godinho a fait du Mile End sa deuxième maison. En 1955, il a acheté un duplex sur la rue Waverly pour la somme de 40 000$.

C’est surtout son métier qui l’a permis de bien se faire connaître dans le quartier. Pendant des décennies, on pouvait le retrouver dans sa cordonnerie située en plein centre du Mile End, au coin des rues Saint-Viateur et Saint-Urbain.

On peut d’ailleurs encore le voir au travail grâce à une photo d’Alain Chagnon affichée publiquement au 5455 de Gaspé, dans un couloir du rez-de-chaussée.

Cette photo d’Alain Chagnon est tirée de la série Vie de quartier 1972-86.

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