Le Mile-End a la dent sucrée

L'offre de desserts s'est considérablement élargie dans le quartier récemment avec l'arrivée de la biscuiterie Brookies et du bar laitier Iconoglace.

Le Mile-End a la dent sucrée
Une boîte de biscuits de chez Brookies.

Un texte de Quentin Dufranne

Après l’arrivée de Bernie Beigne et de Maison sauvage sur Bernard, c’est maintenant au tour des rues Saint-Viateur et Laurier de succomber à la vague sucrée qui traverse le Mile-End.

Mon Mile End s’est entretenu avec des propriétaires de ces nouveaux commerces qui sucrent le bec du quartier afin de comprendre ce qui les a poussés à s’y installer.

«Il manquait de biscuits dans le Mile-End»

Ouvert depuis la mi-avril, Brookies propose une grande variété de biscuits faits maison avec des ingrédients de haute qualité. L’objectif de sa propriétaire Mary Allaikis est de faire de Brookies le lieu de référence en matière de biscuits à Montréal.

«J’avais l’impression qu’il manquait de biscuits dans le Mile-End, dit-elle. Beaucoup de gens du Mile-End mangeaient des glaces et des beignes, je me suis dit qu’il manquait une boutique de biscuits gourmands.»

Ici pas de café, car sa propriétaire veut contribuer à l’économie locale en plus d’être en complémentarité avec ses voisins. Situé entre le Café Olympico et le Café Club Social, le choix de l’emplacement était alors une évidence.

La propriétaire, Mary Allaikis. Photo: Sayde Jabra

«C'est parfait parce que les gens peuvent prendre un biscuit et ensuite aller chercher un café dans un café du coin, c'est un bon moyen d'aider les magasins locaux,» raconte Mary Allaikis. «Je veux que les gens fréquentent ces endroits parce qu’ils sont connus pour leur café.»

Mary ne s’est pas installée en terre inconnue. Au contraire, elle a travaillé pendant huit ans au Saint-Viateur Bagel et pour elle, il ne faisait aucun doute qu’elle reviendrait dans le quartier.

«J’ai toujours rêvé d’ouvrir quelque chose sur Saint-Viateur, je ne savais pas encore quoi, mais c’était sûr que je serai ici à un moment donné», dit-elle.

Bien que Maison Sauvage sur la rue Bernard propose aussi des biscuits gourmands, Mary Alliakis se veut rassurante et affirme que les deux entreprises sont complémentaires, notamment quant aux saveurs qu’elles proposent.


[Cet article se poursuit après ce message de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal]


Iconoglace: un bar laitier comme autrefois

Les passants se bousculent depuis trois semaines au coin Laurier et Clark et l’ouverture du bar laitier Iconoglace y est pour quelque chose.

Stéphane Tanguay et sa partenaire Anabelle Berkani ont voulu faire revivre le concept des bars laitiers qui ont déserté depuis des années la métropole au profit de la grande chaîne Dairy Queen.

À Iconoglace, tout est artisanal que ce soit de la purée de fruits aux biscuits qui trempent dans la crème molle.

«C’est du gros travail, c'est pas juste un bar laitier», affirme Stéphane Tanguay.

Le couple a grandi dans le quartier et pour eux, le choix de s’installer au coin Laurier et Clark est un retour aux sources. Ce producteur de films et cette assistante réalisatrice en publicité et cinéma s'investissent désormais au maximum pour que leur commerce trouve sa place dans un quartier qui leur est cher.

La préparation de barbe à papa pour un atelier offert par Iconoglace lors du Mile End en fête. De gauche à droite: Gabriel Dallaire (directeur général de la SDC Laurier Ouest) ainsi qu’Anabelle Berkani et Stéphane Tanguay (les deux propriétaires d’Iconoglace).

Ces deux amoureux de Montréal n'hésitent pas à nommer certaines de leurs créations en son hommage ou encore en référence à leur enfance. On retrouve notamment à la carte le Sunday Mont-Royal avec une croix sur le dessus, ou encore le Traboulidon en référence à la série télévisée québécoise des années 80.

«Comme dit ma blonde, il faut mettre du love dans le sunday,» explique Stéphane Tanguay. Sa partenaire Anabelle Berkani a même étudié en produits laitiers dans deux universités au Canada et aux États-Unis pour arriver à développer sa propre crème molle.

Un sundae d’Iconoglace. Photo: Marie-Anne Clarke

«On y tenait que ce soit beau, mais que ce soit vraiment bon,» explique Stéphane Tanguay. «On a beaucoup voyagé et on s’est rendu compte qu’une place sur deux fait de super beaux produits laitiers, mais ce n’est pas bon.»

Il affirme que 90% des produits sont disponibles sans lactose ou encore végane. L’équipe est d’ailleurs en train d’effectuer des tests pour rendre «encore plus onctueuse» leur crème molle végane.

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