Le Plateau-Mont-Royal remercie les équipes de déneigement

Une motion de reconnaissance soulignant le «travail exceptionnel» des déneigeurs après les tempêtes du 13 et 16 février a été déposée, lundi.

Les élus du conseil d'arrondissement et les différents directeurs siégeant lors de la séance ordinaire.
Le directeur des travaux publics de l’arrondissement, François Doré, notant les défis auxquels ont fait face les équipes de déneigement. – photo : Devin Ashton-Beaucage

Lors des premières minutes de la séance ordinaire du conseil d’arrondissement du mois de mars, le maire du Plateau-Mont-Royal, Luc Rabouin, a pris quelques minutes pour remercier les employés qui ont participé à l’opération de déneigement suivant des précipitations hors norme en février.

La motion, qui a été adoptée vers la fin de la rencontre, note des «défis sans précédent» auxquels ont fait face les travailleurs. 

Elle soutient également que ces derniers «ont fait preuve de dévouement, de courage et de professionnalisme en travaillant sans relâche» et leurs tâches ont été effectuées dans «un délai remarquable», malgré la complexité qu’amène la densité de l’arrondissement et du caractère exigu de plusieurs de ses voies. 

Chaque employé concerné est censé recevoir une copie de la motion.

Image de la motion de reconnaissance.
La motion de reconnaissance adoptée lundi par le conseil d'arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Une tempête exceptionnelle, des défis inhabituels

«Le slogan des cols bleus est “On répond présent”. Je peux vous dire que, dans ce cas-ci, ils ont répondu présents et étaient au travail», a souligné le maire Rabouin, notant que Le Plateau-Mont-Royal figurait parmi les cinq premiers arrondissements à terminer son opération de déneigement. 

Le directeur des travaux publics de l’arrondissement, François Doré, a aussi tenu à souligner les efforts des employés dans un contexte hors norme.

«Ça me fait plaisir de témoigner du travail accompli avec brio par nos équipes», a-t-il lancé, rappelant que plus de 70cm de neige étaient tombés sur une période de quatre jours.

On voit un tas de neige de plus de 1,5m le long d’un trottoir.
Cet énorme banc de neige bordait la rue Saint-Urbain le 17 février dernier.

M. Doré a indiqué que cette quantité rendait la tâche particulièrement difficile pour les employés, surtout lors des premiers jours de l’opération de déneigement. 

«La mobilité était réduite au maximum, a-t-il souligné. Vous savez, les camions qui transportent la neige doivent circuler dans ces mêmes rues-là.»

Il aura également fallu enlever toute la neige sous laquelle étaient ensevelies les voitures à remorquer, créant des délais plus longs qu’à l’habitude avant que les équipes puissent s’attaquer à un tronçon de rue. 

De plus, le directeur des travaux publics a noté que les chutes à neige les plus proches, dans lesquelles les camions allaient vider ce qui avait été amassé, s’étaient bouchées. 

Au lieu de faire des aller-retour entre les rues du Plateau et la zone de déchargement sur la rue Fullum, par exemple, les chauffeurs ont dû se rendre jusqu’au quartier Saint-Michel ou à l’arrondissement de LaSalle. Les progrès des débuts de l’opération étaient donc considérablement plus lents.

Des méthodes alternatives pour déneiger le territoire

Les méthodes de déneigement ont dû être adaptées dans ce contexte exceptionnel. C’était notamment le cas pour les trottoirs et les pistes cyclables qui ne pouvaient plus être déblayées par les véhicules servant normalement à accomplir ces tâches. 

L’arrondissement a notamment utilisé des tracteurs attitrés aux parcs pour remédier à la situation. 

La quantité impressionnante de neige avait également dissimulé plusieurs éléments de mobilier urbain, comme des bornes-fontaines et des poubelles, que le personnel a dû retrouver et déblayer manuellement afin d’éviter de les abîmer 

«Ce sont des défis auxquels on n’est pas habitués à faire face», a souligné François Doré. 

«Nos équipes ont travaillé de longues heures et je leur lève mon chapeau!»

Une relation tendue entre l’arrondissement et les cols bleus

Lors de la séance ordinaire du mois précédent, des représentants des cols bleus attitrés au Plateau-Mont-Royal avaient dénoncé un climat de travail «toxique».

Ils avaient affirmé que ledit climat était en place depuis 2018. Le Tribunal administratif du travail s’était d’ailleurs penché sur la relation tendue entre les employés et l’administration, concluant en 2021 que la Ville de Montréal s’était «illégalement ingérée dans les activités du Syndicat des Cols bleus regroupés de Montréal.»

«Je veux être vraiment clair: pour nous, la qualité de vie de nos employés au travail est importante. On veut que nos employés se sentent respectés, se sentent valorisés, parce que leur travail est important», avait répondu Luc Rabouin lors de l'échange du 3 février, disant qu’un suivi de la situation serait fait.

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