Impliqué au sein du groupe Alternative socialiste et ayant déjà contribué à la campagne municipale de Rosalie Bélanger-Rioux en 2021, Simon-Pierre Lauzon propose maintenant sa propre candidature dans Laurier–Sainte-Marie.
Une quantité hors norme de neige est tombée sur Le Plateau-Mont-Royal. Depuis jeudi, plus de 70cm ont enseveli les voies publiques, au point de bouleverser la circulation et les opérations de déneigement.
«Les chenillettes n’arrivent pas à dégager la neige dans beaucoup de secteurs de la ville, parce que l’accumulation a été tellement forte qu’on n’a pas eu assez de place pour tasser la neige d’un bord à l’autre. On se retrouve bloqué avec nos équipements», note le relationniste de la Ville de Montréal, Guillaume Rivest.
Ces petits engins, que l’on voit habituellement œuvrer sur les trottoirs, ont d’ailleurs pu être aperçus à dégager certaines rues, que la neige a rendues trop étroites pour que d'autres véhicules puissent y circuler.
La situation est telle que la Ville a décidé d’annuler les collectes de matières résiduelles prévues cette semaine, sur l’ensemble de son territoire.
Une remorqueuse va à la rencontre d'un camion, arrêté sur la rue de Lanaudière, pendant qu'un homme libère un toit du poids de la tempête. – photo : Devin Ashton-Beaucage
Opération de déneigement en cours
Une opération de chargement de neige a débuté lundi, dans le Plateau et ailleurs à Montréal. M. Rivest indique qu’il s’agit de la «seule solution» pour efficacement libérer les voies.
Dans l’ensemble, la Ville estime que les travaux de déneigement résultant des bordées reçues depuis jeudi devraient durer environ huit jours.
Lors des opérations de déneigement, les grands axes routiers et les routes qui mènent vers les hôpitaux, les écoles et autres institutions dont l’accès est jugé important sont priorisés. Les rues résidentielles plus étroites sont traitées avant les autres afin d’éviter qu’elles ne deviennent impraticables.
Suzanne Blouin, enseignante, déneigeait sa voiture pour la troisième fois en quelques jours, lundi. «Ça fait 45 minutes que je pellette!», a-t-elle lancé, disant avoir besoin de son véhicule mardi, mais craignant la recherche de stationnement qui viendrait après sa journée de travail. – photo : Gaëlle Engelberts
Les axes prioritaires sur le Plateau
Lundi soir, des opérations de chargement du Plateau-Mont-Royal étaient prévues sur l’avenue du Parc, la rue Saint-Urbain, le boulevard Saint-Laurent, les rues Saint-Denis et Berri, les avenues Papineau et de Lorimier, les rues D’Iberville, Frontenac, Sherbrooke et Rachel, l’avenue du Mont-Royal, le boulevard Saint-Joseph ainsi que l’avenue Laurier.
Plusieurs plus petites artères à proximité des stations de métro Sherbrooke, Mont-Royal et Laurier étaient également ciblées, soit les avenues de l’Hôtel-de-Ville et Henri-Julien, les rues Drolet, Rivard, De Bienville, Pontiac, Resther et Saint-Hubert, les rues Roy, Cherrier, de Malines et De Rigaud, en plus des rues Fabre, Fullum et De La Roche, ainsi que les avenues Christophe-Colomb et Calixa-Lavallée.
La rue Saint-Viateur, lundi. – photo : Gaëlle Engelberts
Montréal demande la collaboration de population
«On vit une situation exceptionnelle», souligne Guillaume Rivest au sujet des quantités imposantes de neige reçues. «On demande patience et solidarité.»
La Ville aimerait donc voir la population respecter la signalisation, notamment les indications de stationnement interdit, afin que l’opération de déneigement puisse se dérouler aussi rapidement que possible.
«Le remorquage ralentit beaucoup nos opérations et on n’a pas vraiment de secondes à perdre», précise M. Rivest, tout en concédant que de se garer avec tous les bancs de neige qui se sont invités dans le paysage montréalais n’est pas une mince tâche, et ce, particulièrement dans Le Plateau-Mont-Royal.
Des solutions alternatives pour se stationner
Cela dit, M. Rivest rappelle que des places de stationnement incitatif sont mises à la disposition de la population, à travers la Ville. Dans le Plateau, le parc Lafontaine en compte 113 et la rue Saint-Dominique, 43, entre les rues Saint-Viateur et Bernard. Les places sont disponibles gratuitement entre 21h et 7h.
«À partir du moment où certaines rues vont être dégagées, ça va réaugmenter le nombre de places disponibles», ajoute le relationniste de la Ville de Montréal.
La dernière fois qu'une plus grande quantité de neige était tombée sur Montréal pendant le mois de février était en 1971, alors qu'une tempête avait provoqué 115cm de précipitations. – photo : Gaëlle Engelberts
Près du double de la moyenne mensuelle en 17 jours
Plus de 93cm de neige sont tombés sur Montréal depuis le 1er février, soit bien au-delà de la moyenne du mois en entier (47,1cm).
Il faut retourner jusqu’en 1971 pour trouver une année où février avait été plus enneigé, note le météorologue d’Environnement Canada, Steven Flisfeder.
«Le 7 février, il y avait eu 115,3cm au total», indique-t-il.
M. Flisfeder explique que les quantités hors normes tombées au cours des derniers jours sont attribuables à deux systèmes dépressionnaires, partant des environs du Texas et se rendant jusqu’aux Maritimes, en passant par le sud du Québec.
«À cause de leur trajectoire, il y a beaucoup d'humidité accumulée en provenance du golfe du Mexique, ce qui ajoute à la possibilité d'avoir des quantités très élevées de neige.»
Ayant couvert l’actualité au sein de l’équipe de l'Acadie Nouvelle, Devin s'est joint à Mon Plateau en janvier 2025 grâce à l'Initiative de journalisme local (IJL).
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