Un carnaval au parc Jeanne-Mance pour créer des liens
Le Carnaval du Parc, prévu samedi au parc Jeanne-Mance, a pour objectif d'améliorer la cohabitation sociale dans Milton-Parc.
Le Plateau est enseveli sous une quantité exceptionnelle de neige. Voici les priorités de déneigement et des options de stationnement hors rue.
Une quantité hors norme de neige est tombée sur Le Plateau-Mont-Royal. Depuis jeudi, plus de 70cm ont enseveli les voies publiques, au point de bouleverser la circulation et les opérations de déneigement.
«Les chenillettes n’arrivent pas à dégager la neige dans beaucoup de secteurs de la ville, parce que l’accumulation a été tellement forte qu’on n’a pas eu assez de place pour tasser la neige d’un bord à l’autre. On se retrouve bloqué avec nos équipements», note le relationniste de la Ville de Montréal, Guillaume Rivest.
Ces petits engins, que l’on voit habituellement œuvrer sur les trottoirs, ont d’ailleurs pu être aperçus à dégager certaines rues, que la neige a rendues trop étroites pour que d'autres véhicules puissent y circuler.
La situation est telle que la Ville a décidé d’annuler les collectes de matières résiduelles prévues cette semaine, sur l’ensemble de son territoire.
Une opération de chargement de neige a débuté lundi, dans le Plateau et ailleurs à Montréal. M. Rivest indique qu’il s’agit de la «seule solution» pour efficacement libérer les voies.
Dans l’ensemble, la Ville estime que les travaux de déneigement résultant des bordées reçues depuis jeudi devraient durer environ huit jours.
Lors des opérations de déneigement, les grands axes routiers et les routes qui mènent vers les hôpitaux, les écoles et autres institutions dont l’accès est jugé important sont priorisés. Les rues résidentielles plus étroites sont traitées avant les autres afin d’éviter qu’elles ne deviennent impraticables.
Lundi soir, des opérations de chargement du Plateau-Mont-Royal étaient prévues sur l’avenue du Parc, la rue Saint-Urbain, le boulevard Saint-Laurent, les rues Saint-Denis et Berri, les avenues Papineau et de Lorimier, les rues D’Iberville, Frontenac, Sherbrooke et Rachel, l’avenue du Mont-Royal, le boulevard Saint-Joseph ainsi que l’avenue Laurier.
Plusieurs plus petites artères à proximité des stations de métro Sherbrooke, Mont-Royal et Laurier étaient également ciblées, soit les avenues de l’Hôtel-de-Ville et Henri-Julien, les rues Drolet, Rivard, De Bienville, Pontiac, Resther et Saint-Hubert, les rues Roy, Cherrier, de Malines et De Rigaud, en plus des rues Fabre, Fullum et De La Roche, ainsi que les avenues Christophe-Colomb et Calixa-Lavallée.
«On vit une situation exceptionnelle», souligne Guillaume Rivest au sujet des quantités imposantes de neige reçues. «On demande patience et solidarité.»
La Ville aimerait donc voir la population respecter la signalisation, notamment les indications de stationnement interdit, afin que l’opération de déneigement puisse se dérouler aussi rapidement que possible.
«Le remorquage ralentit beaucoup nos opérations et on n’a pas vraiment de secondes à perdre», précise M. Rivest, tout en concédant que de se garer avec tous les bancs de neige qui se sont invités dans le paysage montréalais n’est pas une mince tâche, et ce, particulièrement dans Le Plateau-Mont-Royal.
Cela dit, M. Rivest rappelle que des places de stationnement incitatif sont mises à la disposition de la population, à travers la Ville. Dans le Plateau, le parc Lafontaine en compte 113 et la rue Saint-Dominique, 43, entre les rues Saint-Viateur et Bernard. Les places sont disponibles gratuitement entre 21h et 7h.
«À partir du moment où certaines rues vont être dégagées, ça va réaugmenter le nombre de places disponibles», ajoute le relationniste de la Ville de Montréal.
M. Rivest recommande aux résidents de rester à l’affût de l’évolution de l’opération de déneigement et des interdictions de stationnement en utilisant l’application INFO-Neige MTL ainsi qu’en s’abonnant aux avis et alertes diffusées par l’arrondissement.
Plus de 93cm de neige sont tombés sur Montréal depuis le 1er février, soit bien au-delà de la moyenne du mois en entier (47,1cm).
Il faut retourner jusqu’en 1971 pour trouver une année où février avait été plus enneigé, note le météorologue d’Environnement Canada, Steven Flisfeder.
«Le 7 février, il y avait eu 115,3cm au total», indique-t-il.
M. Flisfeder explique que les quantités hors normes tombées au cours des derniers jours sont attribuables à deux systèmes dépressionnaires, partant des environs du Texas et se rendant jusqu’aux Maritimes, en passant par le sud du Québec.
«À cause de leur trajectoire, il y a beaucoup d'humidité accumulée en provenance du golfe du Mexique, ce qui ajoute à la possibilité d'avoir des quantités très élevées de neige.»